Ponton de la Bordelaise
Plongée spéciale "hippocampes et faune lagunaire" au Nord-Est de l'étang de Thau, à la limite de Frontignan et de Sète.
Aucun palmage d’approche.
Site déconseillé pour la baignade et environnement terrestre malheureusement peu avenant.
A la sortie de Sète en direction de Frontignan, prenez la D2 puis la D2E6, en direction de Balaruc. Peu après le carrefour, prenez un chemin à gauche qui passe dans un terrain vague. Continuez jusqu'à un cabanon en ruine au départ du ponton.
Au débouché du ponton
Elle se fait depuis les marches du bord situées à gauche du ponton (côté Sud). Elle n’est pas forcément évidente car il y a beaucoup d’algues.
- gonflage : A Frontignan sur le port (Plongée Passion), ou à Sète (Ecole de Plongée Sétoise) au sud de la ville
- location matériel : Comme pour le gonflage
- divers : Prévoir une bâche pour se changer, les lieux n'étant malheureusement pas très propres (mais c'est largement compensé par la plongée "hippocampes"!).
Sur le bord gauche du ponton de la Bordelaise
Le parcours consiste à s'immerger dès la mise à l'eau à gauche du ponton (coté sud), à le longer jusqu'à son extrémité, puis à le contourner et à passer entre ses piliers à la recherche des hippocampes. 3 épaves de bateaux ainsi que des objets divers jalonnent l’itinéraire et une faune abondante s’y cache.
La ligne des 5m est la zone la plus riche. Il suffit de la suivre autour du ponton et vous verrez un maximum de choses.
Détails des épaves (merci à Sebby) :
Epave 1 : Petite barque très abîmée avec pas mal de choses dessus.
Epave 2 : Bateau très abîmé également mais qui recèle beaucoup de vie
Epave 3 : Très gros bateau qu’on voit légèrement émerger en surface. La faune y est particulièrement abondante. Il est possible de pénétrer dans ses cales, bien que cela puisse être risqué. Les portes qui bougent avec le courant confèrent au lieu une ambiance fantomatique.
Voitures : Il parait qu’il y en a, mais je ne les ai jamais explorées car la navigation est très difficile vu les conditions de visibilité. L’emplacement de la zone sur le topo est approximatif et m’a été indiqué par un plongeur rencontré sur place
Identique à la mise à l’eau (aux niveau des marches à droite du ponton). Facile mais pas très propre à cause des algues.
Il est aussi possible d’escalader les rochers situés à gauche du ponton (côté Nord), Réalisable avec le bloc sur le dos, mais il faut faire attention aux nombreuses anémones présentes dans les 20 cm d’eau
à cet endroit et qui rendent les rochers très glissants.
Le fond de l’étang est très très très vaseux et la visibilité souvent médiocre. Donc, attention à votre palmage et à votre stabilisation : vous n'aurez aucune chance de faire une belle plongée si vous vous
laissez aller à le "labourer" un tant soit peu. Optez plutôt pour un palmage en kick-frog.
Faune lagunaire : Hippocampes (surtout au printemps), gobies, blennies paons, lièvres de mer, ascidies coloniales, moules, anguilles, nudibranches, spirographes…
Ne pas se fier au caractère peu engageant des abords qui servent malheureusement plus de décharge à gravats qu'à autre chose. Sous l'eau, c'est tout le contaire et la faune est vraiment abondante et originale.
Plongée à faire au printemps entre mars et mai. Après, la chaleur augmente et l'eau de l'étang tourne rendant la visibilité encore moins bonne (malaïgue).
Attention si vous dérivez vers le sud : vous risquez d'entrer dans le chenal de navigation qui prolonge le canal du Rhône à Sète dans l'étang.
Attention aux tuyaux en acier qui sont juste sous l'eau au départ et qui coupent bien une stab ou une combinaison.
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Attention: depuis quelques années, le chemin d’accès est fermé par une barrière. Il faut donc se garer sur le petit parking au niveau des habitations et de la barrière et porter le matériel jusqu’au ponton (environ 500m) ce qui augmente la sportivité de cette plongée.
Merci Isabelle pour ce complément d’information ! 🙂